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  La Chine annonce une campagne contre les activités en ligne « illégales » au Tibet

Par Choekyi Lhamo (Phayul)

La police chinoise de la Région autonome du Tibet (RAT) a de nouveau annoncé une campagne contre les individus qui participent à des activités en ligne visant à « diviser le pays » et « saper l’unité nationale » dans un avis daté du 24 novembre. L’annonce publique énumère une série d’activités en ligne illégales telles que l’utilisation de réseaux privés virtuels et l’adhésion à des groupes sur des plateformes de médias sociaux, avertissant que les autorités « frapperont fort » contre les contrevenants.

L’organisation de défense des droits basée à Dharamshala a noté le mois dernier qu’un avis similaire avait été publié en février 2019, qui criminalisait les activités visant à « collecter, produire, télécharger, stocker, publier, diffuser et rendre publiques des attaques malveillantes contre le PCC et le gouvernement chinois, le système socialiste, le système d’autonomie ethnique régionale, et la politique de gestion de la RAT par le parti et le gouvernement ». Il a offert des récompenses allant jusqu’à 300 000 yuans (45858,9 $) dans une directive émise par le Bureau de la sécurité publique de la TAR en 2019.

Les restrictions ont également été imposées dans d’autres régions tibétaines de la province de Qinghai, où la police locale a annoncé une peine d’emprisonnement de huit ans. L’avis chinois disait : « Il est interdit de publier et de diffuser des informations qui déforment l’histoire, diluent la conscience nationale, utilisent le contenu religieux, les activités religieuses, etc. pour attaquer le parti et les politiques de l’État, et calomnier le système socialiste ». Il n’est pas non plus autorisé à utiliser des outils de messagerie instantanée et des forums sociaux pour communiquer avec des organisations qui sont considérées comme portant atteinte à la sécurité nationale.

Les autorités chinoises ont interdit les plateformes en ligne et les moteurs de recherche internationaux tels que Google, Facebook et Twitter, et leur ont substitué des applications comme WeChat et Weibo dans leur propre plateforme internet gardée par la « Grande muraille numérique ». Le rapport cite qu’une étude des sites de microblogging chinois a conclu que la moitié des messages provenant du Tibet sont supprimés, contre 12 % pour ceux de Pékin.

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Par Choekyi Lhamo (Phayul)

La police chinoise de la Région autonome du Tibet (RAT) a de nouveau annoncé une campagne contre les individus qui participent à des activités en ligne visant à « diviser le pays » et « saper l’unité nationale » dans un avis daté du 24 novembre. L’annonce publique énumère une série d’activités en ligne illégales telles que l’utilisation de réseaux privés virtuels et l’adhésion à des groupes sur des plateformes de médias sociaux, avertissant que les autorités « frapperont fort » contre les contrevenants.

L’organisation de défense des droits basée à Dharamshala a noté le mois dernier qu’un avis similaire avait été publié en février 2019, qui criminalisait les activités visant à « collecter, produire, télécharger, stocker, publier, diffuser et rendre publiques des attaques malveillantes contre le PCC et le gouvernement chinois, le système socialiste, le système d’autonomie ethnique régionale, et la politique de gestion de la RAT par le parti et le gouvernement ». Il a offert des récompenses allant jusqu’à 300 000 yuans (45858,9 $) dans une directive émise par le Bureau de la sécurité publique de la TAR en 2019.

Les restrictions ont également été imposées dans d’autres régions tibétaines de la province de Qinghai, où la police locale a annoncé une peine d’emprisonnement de huit ans. L’avis chinois disait : « Il est interdit de publier et de diffuser des informations qui déforment l’histoire, diluent la conscience nationale, utilisent le contenu religieux, les activités religieuses, etc. pour attaquer le parti et les politiques de l’État, et calomnier le système socialiste ». Il n’est pas non plus autorisé à utiliser des outils de messagerie instantanée et des forums sociaux pour communiquer avec des organisations qui sont considérées comme portant atteinte à la sécurité nationale.

Les autorités chinoises ont interdit les plateformes en ligne et les moteurs de recherche internationaux tels que Google, Facebook et Twitter, et leur ont substitué des applications comme WeChat et Weibo dans leur propre plateforme internet gardée par la « Grande muraille numérique ». Le rapport cite qu’une étude des sites de microblogging chinois a conclu que la moitié des messages provenant du Tibet sont supprimés, contre 12 % pour ceux de Pékin.

 

  Xinjiang : nouveau visage, nouvelle politique ?

Zhang Chunxian, nouveau gouverneur du Xinjiang

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La Chine a-t-elle changé de politique vis-à-vis du Xinjiang, théâtre de heurts sanglants entre Hans et Ouïgours en juillet dernier ? Plusieurs signes le laissent penser dix mois après les émeutes gravissimes qui ont coûté la vie à 200 personnes, en majorité hans. Pékin avait alors accusé – sans donner de preuves tangibles – la diaspora ouïgoure d’avoir fomenté les événements, et décidé de couper toutes les télécommunications.

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